Révues
L’avènement de la socialité numérique est le résultat, d’une part, de transformations technologiques qui ont commencé par le web 2.0 (le haut débit, les tablettes, les téléphones intelligents, les appareils mobiles), et de l’autre, d’une nouvelle situation sociale qui a accéléré les formes d’interaction en développant des pratiques et des dynamiques atopiques, ainsi qu’une écologie communicative où les individus, les dispositifs, les circuits et les environnements sont réunis dans une même ambiance...
Dans une note à l’édition de La Pléiade, l’écrivain romantique français Jules Barbey d’Aurevilly narrait la légende qui suit...
Au-delà des pratiques économiques et politico-administratives, qui ne parviennent plus à promouvoir des formes de développement durable ni à organiser et préparer le monde de demain, la crise de l’Occident s’exprime de manière encore plus évidente, et dans toute sa dimension structurale, dans les proportions dramatiques que prend la destruction de l’environnement.
Le concept d’« urbain » prend racine dans le terme latin urbs dont l’étymologie renvoie au nom donné au sillon fait par la charrue (urvum) et qui servait d’habitude – lors des premières conquêtes territoriales romaines – à délimiter le périmètre du territoire avant d’entamer la construction de la cité.
"L'ecologia è reticolare… Capire gli ecosistemi in altri termini significa comprendere le reti", suggerisce Massimo Di Felice, docente all'Università di S. Paulo del Brasile e autore di questo contributo (curato da Roberto Sinibaldi). Di Felice si incammina su un pendio diverso e poco esplorato della comunicazione ambientale, delle relazioni tra uomo e natura, indágate attraverso le tecnologie digitali.
Os movimentos sociais online que nos últimos anos, depois do advento da Web 2.0, das redes sociais digitais espalharam-se nas diversas latitudes desafiando governos e a cultura política ocidental, constituem um desafio teórico importante para os estudos de diversas áreas do conhecimento. Em primeiro lugar para a identificação da natureza de tais ações dada à qualidade conectiva e tecnologia de seu agir realizado em simbiose com os mais diversos dispositivos de conexão. Em segundo lugar para a criação de um novo tipo de localidade, informativa e material ao mesmo tempo, expressão de uma inédita condição habitativa que reúne humanos, circuitos informativos, territorialidades num diálogo fértil. Enfim, para a necessidade que impõem de repensar a composição dos coletivos humanos para além da perspectiva sociologia moderna, uma vez que se apresenta como a expressão de uma ecologia reticular interativa não mais política, isto é, antropomórfica e ideologicamente orientada.
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Au long des dernières années, il m’est arrivé de me déplacer souvent. Malgré cela, plus que d’habiter en plusieurs endroits, il me semble qu’il y avait plus de Mois. L’ensemble de ces déplacements, l’aller et venir d’une ville à une autre, a rapport avec la construction d’un réseau qui compose une géographie personnelle. Ce réseau est composé de lieux, amitiés, sentiments, activités et des échanges intellectuels, bibliographies, musiques, sons, goûts que je ne considère ni externes, ni occasionnels. Plus que par géographies, elle est constituée par plusieurs dimensions et relations qui me sont familières, intimes et dynamiques. Chacune des villes qui forment le réseau ne constitue pas seulement un ensemble de rues, routes, places et localisations, mais un ensemble de connexions, qui compose, à son tour, d’autres réseaux qui s’épanouissent et se connectent avec d’autres localisations, d’autres personnes, d’autres flux d’informations.
L’ensemble de ces réseaux de réseaux est formé et connecté par mes déplacements et par un flux continu d’informations. Je considère l’ensemble de ce réseau quelque chose qui me compose et, par conséquent, quelque chose de familier et interne, mais, en même temps (et contradictoirement) aussi la condition de mes changements et de mon devenir. Plus que ville, localisation et activité, l’ensemble de connexions qui composent ce réseau de réseaux et cette multiplicité se présente comme l’architecture constitutive de mon actuelle condition. Cet ensemble de réseaux me composent et me transforment. Ces réseaux ne sont pas, donc, des géographies externes, ni seulement des espaces à développer, mais des formes et dynamiques de mon devenir. Je ne me souviens pas exactement si j’ai commencé à devenir et à déplacer en raison de ma condition de déplacement ou si j’ai commencé à devenir et à déplacer en raison de ma recherche. J’ai appris, en raison de ce « marcher », qu’il y a une étroite relation entre une latitude spécifique et notre manière d’agir, ce que nous pensons et ce que nous sommes.